Une après-midi plutôt surprenante [pv Reed Richards]

Timothy Arctor

Spoiler:

Un grand soleil, un léger vent frais et un magnifique ciel bleu. Rien de tel par une si belle journée qu'une sortie au parc.

Je parcourais les grandes allées de l'immense espace vert, tout en gardant un oeil sur Geri qui galopait dans l'herbe en faisant fuir les pigeons et en terrorisant les petites mamis accompagnées de leur petit chien de poche.

Ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu aussi fou et aussi joyeux, même s'il s'était habitué à la vie à New York le grand air et la liberté lui manquait.

Après quelques minutes de marche j'ai quitté l'allée principale et m'engouffrer sous les arbres tout en cherchant un endroit vide de monde. Je ne mis pas longtemps à trouver mon bonheur, un petit bosquet d'arbres au feuillage verdoyant et avec une pelouse propre et immaculée. Je retirais mes chaussures et m'allonger dans l'herbe, Geri ne m'avait pas suivi, mais je ne m'inquiétais pas pour lui, il trouverait bien a s'occupé comme d'habitude.

Je m'étendis de tout mon long sur le tapis de verdure frais et moelleux, je fermais les yeux et attendit. Au bout d'une dizaine de minutes les d'animaux commencèrent à s'approcher, il y avait beaucoup d'oiseaux que j'entendais gazouiller et discuter tout autour de moi, mais il n'y avait pas que ça reconnut l'odeur d'un raton laveur ainsi que celle d'un lapin. J'attendis encore cinq minutes que tout le monde s'installe et là je me levais d'un coup, ils commencèrent tous à fuir et je ne pus m'empêcher de rire.

« Allez revenez je ne vous ferai rien, dis-je en levant les bras au ciel pour rappeler les petits oiseaux qui s'étaient enfuis, allez revenez, chuchotai-je d'une voix plus douce »

Les petites bêtes couvertes de plume s'arrêtèrent, hésitèrent une petite seconde avant de redescendre dans ma direction et de commencer à se poser tout autour de moi ainsi que sur mes mains et mes épaules. Je me tournais alors vers le petit raton laveur qui me scrutait de loin il lui fit signe de s'approcher il vint jusqu'à moi tout doucement puis se laissa caresser et finis par s'installer sur mes genoux. Je me sentais bien entourée de tous ces animaux, les oiseaux discutés tellement fort et avec tellement de rapidité que j'étais incapable de comprendre ce qu'il racontait, le petit raton laveur lui se laissait gentiment caressé tout en me racontant sa vie dans le parc.

Tout à coup le vent m'apporta une odeur familière et un bruissement dans les buissons devant moi confirma cette information : Geri. Tous les animaux cessèrent de parler et se figèrent à la vue du loup.

« Ne vous inquiétez pas, ricana-t-il, je ne mangerai personne aujourd'hui si vous ne me croyez pas demander au gamin. »

Tous les animaux se tournèrent vers moi attendant ma réponse et leurs expressions m'arracha un éclat de rire.

« Ne vous inquiétez pas il ne fera rien, dis-je sans m'arrêter de rigoler »

Ils se tournèrent vers le loup et l'observer une seconde avant de se remettre à discuter tous a fait normalement.

Geri vint se coucher à mes côtés avec un soupir de satisfaction et commença à me parler :

« Sa faisait longtemps que je ne t'avais pas vu rire comme ça, tu fais plaisir à voir.

- Merci, mais toi aussi tu as l'air plutôt en forme, dis-je en passant ma main dans sa fourrure soyeuse.

-Oui, je crois que nous nous habituons enfin la vie à New York, soupira-t-il avec un certain soulagement.

-Oui, je crois aussi. »

Alors que j'avais l'esprit occupé par ma discussion avec Geri un craquement dans les buissons juste derrière moi me fit sursauter et toutes les bestioles qui étaient venues s'agglutiner autour de moi partir à toutes jambes. Geri qui fut aussi surpris que moi se tourna en direction du bruit et commença à grogner. Je m'accroupis à ses côtés et passés mes mains autour de son cou tout en le rassurant et en lui disant que ce n'était sûrement rien, sans pour autant quitter les buissons des yeux et tenter de distinguer ce qui pouvait s'y cacher.

Science et vieilles connaissances

Décidément, pour quelqu'un qui avait la réputation de ne jamais quitter son précieux laboratoire, Reed se retrouvait beaucoup trop souvent à son goût dans ce genre d'endroit... "Naturels", comme diraient certains. Pour le scientifique, le parc n'avait rien de naturel, ce qui était naturel pour lui, c'était l'environnement stérile et pourtant parfaitement accueillant de son labo... Enfin. Ce coup ci, il n'avait pas vraiment le choix. On avait signalé certaines étrangetés, dans le coin, et bien qu'il ne soit plus officiellement un super-héros, il ne pouvait s'empêcher d'aller jeter un coup d’œil. Qui sait, peut-être qu'un ancien super-vilain en quête de méfaits se baladait dans la nature. Techniquement, ce n'était pas à lui d'aller se mêler de ça, mais sa curiosité avait toujours été un gros défaut. Il avait suffit que quelques collègues biologistes l'informent du comportement pour le moins étrange de la faune du parc pour qu'il ait eu envie d'aller y fourrer son nez. Oh, sûrement pas grand chose, mais pour une fois, Reed n'avait pas grand chose à faire d'autre que d'enquêter sur ça. Aussi il se retrouvait à arpenter le parc, et...

Est-ce que c'est un LOUP?

Reed stoppa net. En sortant d'un bosquet, alors qu'il n'avait rien vu d’inhabituel de toute sa balade, il tomba presque nez à nez avec ce qui s’avérait être un loup. On aurait pu le prendre pour un chien, et Reed ne s'y connaissait pas suffisamment en animaux pour véritablement l'affirmer, mais il lui semblait bien... L'animal était en compagnie de... D'une jeune fille, à première vue. Mais le scientifique ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose d'étrange s'en dégageait. Enfin. Reed savait qu'il n'était pas en mesure de juger qui que ce soit, lui dont le corps était quasiment constitué de plastoc. Il sourit à l'inconnue:

" Désolée, je ne voulais pas vous effrayer, vous et votre... "

Il jeta un coup d'oeil à l'animal, qui, les oreilles rabattus, ne semblait pas très content. Ca ne faisait aucun doute, c'était un loup. Mais, dans le doute...

" Votre chien. Je ne faisait que passer. "

" Votre chien. Je ne faisait que passer. "

Un homme, ce qui venait de sortir des buissons et de nous faire une trouille bleue à Geri et à moi c'était juste un homme. Après avoir vécu 15 ans dans le Nord sauvage les vieux réflexes étaient toujours là, il était certain qu'aucun grizzli n'allait sortir des buissons, je le savais, mais mon inconscient lui était persuadé du contraire. Je ne pus m'empêcher un de lâcher un soupir de soulagement. Pourtant, Geri continuait de grogner.

« Geri, Calm..., je ne pus même pas finir ma phrase qu'il me coupe la parole.

-Je l'aime pas ce mec et y a un truc qui me plaît pas chez lui ! Grogna-t-il »

Je jetais un regard vers l'homme, cheveux noirs les tempes grisonnantes la trentaine peut-être plus, plutôt classe et apparemment pas très à l'aise dans la nature. Je sentis son odeur, il avait l'air humain, mais il y avait quelque chose de louche chez lui et puis j'étais persuadé d'avoir déjà vu son visage avant. Mais il y avait plus importants. Je devais calmer Geri et partir d'ici sans avoir l'air louche.

« Calme-toi Geri, dis-je d'une voix douce pour essayer de l'apaiser, sans grand succès.

-Je suis sûre qu'il t'a vu avec les animaux. Je suis sûre qu'il t'a entendu nous parlez, il faut ...

- Geri ! Crié-je, mais il ne m'écoutait déjà plus, je détestais quand il partait dans ces délire comme ça, j'étais parano mais alors lui il décrocher le pompon, même si au fond de moi j'avais peur qu'il ait raisons.

-J'en suis sûre il t'a vu et ... , Continua-t-il, ça y est s'en était trop, je devais le faire taire et ma patience avait des limites.

- GERI !! Hurlai-je »

Le loup se tue aussitôt, rabattit sa queue entre ses jambes et se baissa très légèrement pour afficher sa soumission. Et merde, j'avais pas réussi à contrôler ma voix, je suis un mec quand même, contrairement à une fille dont la voix devient plus aiguë quand elle s'énerve la mienne devient beaucoup plus grave, trop grave pour être la voix d'une fille. En plus j’étaie en jupe aujourd'hui, génial.

Je devais rattraper le coup. Je repris mon grand sourire et ma voix fluette et me tourner vers l'homme.

« Je suis désolée Monsieur, mon lo... mon chien est parfois un peu agressif, mais il est pas méchant du tout ne vous inquiétait pas, il ne ferait pas de mal à une mouche. »

J'allais pour récupérer mes chaussures pour pouvoir me tiré rapidement quand un cri sur ma droite attira mon attention.

« A l'aide !!!! »

Je tourne la tête en direction du cri et vis le petit raton laveur de tout à l'heure sortir des buissons à toute allure et m'escalader pour se réfugier sur mon épaule. Un énorme chien sorti des buissons juste après lui et fonçait droit sur moi pour choper la petite bête noire et blanche. Je m'accroupis pour que mon visage soit au même niveau que celui du chien pour pouvoir l'arrêter.

« Stop »

La surprise stoppa nette le chien dans sa course, il me regarda avec des yeux totalement ahuris ce qui me fit sourire. Je dis au chien que si je le revoyais courir après des animaux du parc il aurait affaire à moi, il repartit rapidement en s'excusant. Le raton laveur lui était en train de me remercier de lui avoir sauvé la vie tout en restant hissé sur mon épaule.

L'homme était toujours là en train de me fixer. Ce coup-ci c'est sûr j'étais démasquée c'était sur.

Science et vieilles connaissances

La jeune fille (mais étais-ce vraiment une jeune fille?) finit par calmer l'animal, qui continua cependant à fixer Reed d'un air mauvais. Le scientifique se sentait quelque peu mal à l'aise: Il n'avait jamais su s'y prendre, avec les animaux. Il ne les détestait pas, loin de là, mais ne les aimait pas tellement non plus. Ses enfants lui en avait longtemps voulu quand il avait refusé qu'ils aient un chien ou tout autre compagnon à poil ou à plumes. Déjà que le contact humain n'était pas toujours son fort, les bestioles c'était le niveau haut dessus! Il y avait juste quelque chose de trop imprévisible chez les animaux pour qu'il puisse vraiment les apprécier. Oh, les étudier eux et leur fascinante diversité, c'était dans ses cordes, mais de se retrouver nez à nez avec eux, très peu pour lui!

Il allait répondre aux excuses de son interlocutrice, lui dire qu'il n'y avait pas de mal, que c'était lui qui avait visiblement troublé le calme de son compagnon... Et puis un raton laveur surgit. Poursuivit par un chien. Chien qui fût arrêté par la jeune fille avec une facilité déconcertante. Là encore, Reed ne s'y connaissait pas vraiment, mais il en savait suffisamment pour savoir qu'on n'arrête pas un chien à priori en colère simplement en lui parlant. Étrange, décidément, étrange. Sa curiosité aiguisé, et le loup s'étant visiblement calmé, Reed se permit de demander:

" Voilà qui est étonnant. Les animaux t'obéissent-ils tous toujours ainsi? "

Sans vraiment s'en rendre compte, il s'était mis à la tutoyer. Il était comme ça, Reed, une fois que quelque chose avait capté son attention, il en oubliait les conventions sociales. Et puis son interlocutrice paraissait bien jeune, il pouvait se permettre de la tutoyer... Non? Il profita de son silence pour la détailler un peu plus, bien qu'il semblait qu'elle soit légèrement mal à l'aise face à son regard. Décidément, quelque chose de bizarre se dégageait de l'individu, mais il n'arrivait tout bonnement pas à mettre le doigt dessus.

Spoiler:

" Voilà qui est étonnant. Les animaux t'obéissent-ils tous toujours ainsi? "

Je me remis à observer l'homme, le ton de sa voix était assez calmée et plutôt doux ce qui me surpris un peu, de plus il ne dégageait aucune peur colère ou hostilité ce qui était généralement le cas des les gens qui me voyaient communiquer les animaux. Il avait juste l'air curieux et intrigué par ce qui venait de se passer.

C'était une personne plutôt calme et gentil qui dégageait quelque chose de rassurant, j'avais... j'avais envie du faire confiance et lui dire. Malgré ce qui m'est arrivé par le passé, les mauvaises expériences que j'avais eu avec les humains je ne pouvais pas m'empêcher de toujours voir le meilleur côté chez les gens et puis mon instinct ne me trompait jamais quand je devais juger un animal alors pourquoi pas un humain.

Je pris une grande respiration avant de me lancer.

« Ce n'est pas vraiment qu'ils m'obéissent, c'est plutôt qu'ils me comprennent et qu'ils me parlent, de plus ils ont tendance à m'apprécier. Après le fait qu'ils m'obéissent ou pas cela dépendra de l'animal, les petits animaux que l'on trouve en ville sont particulièrement dociles, quand au canidés la manière dont j'ai été élevée fait qu'il apprécie encore plus que les autres, pour le reste c'est comme chez les humains, certains vont vous aimer et vous suivre d'autres vont vous détestaient et vous attaquez. »

Je posais le raton laveur au sol avant de me tourner vers Geri, il avait l'air paniqué, je venais de révéler mon secret à une personne que je ne connaissais même pas. Je le rassurai en lui disant que tout irait bien, qu'il fallait me faire confiance, puis m'approchais de l'homme et lui tendit ma main.

« Timothy, je m'appelle Timothy Arctor. Et vous êtes ? »

Une après-midi plutôt surprenante

Reed écouta attentivement les explications de la jeune fille, sans perdre de vue son compagnon, qui grondait à ses pieds. Quand elle en eut finit, il du bien l'avouer, il n'était pas si surpris que ça. C'était l'un des effets qu'avait eu sa vie de super-héros et explorateur d'univers étranges: Plus rien ne le surprenait. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde, il le comprenait bien. D'ailleurs, sa jeune interlocutrice avait l'air d'avoir fait un gros effort pour se confier, à un parfait inconnu, qui plus est. Cela ne manquait pas de courage, mais ce n'était pas forcément malin non plus.
Quand enfin l'inconnue se présenta, les doutes de Reed quand au genre de son interlocutrice grandirent: "Timothy". Mais pourtant... Désireux de ne pas paraitre impoli, il décida de laisser cette question de côté, et lui serra la main, en prenant bien garde à ne pas étirer son bras pour le faire, par pur réflexe:

" Je suis Reed Richards. Enchanté. "

Il préféra ne pas ajouter "Mister Fantastic" à son patronyme, après tout, il ne l'était plus. Et n'ayant jamais eu d'identité secrète, il savait que son simple nom pouvait le trahir. Tant pis.

" Ce que tu fais là est intéressant... Mais tu devrais être plus... "

Il hésita un instant. Alors, fille/garçon? Finalement:

" Prudente. Ceux qui se sont vu donner certains pouvoirs ne sont pas toujours bien accueillit, surtout par les temps qui courent... "

« Pas toujours bien accueillis dites-vous, c'est un doux euphémisme »

Mon sourire s'effaça et sur mon visage ont pu apercevoir un mélange de tristesse et de colère. Ma mère avait été tuée parce qu'elle était différente et on avait tenté de me tuer parce que j'étais différent, je savais très bien que les humains ne nous acceptaient pas, en tout cas pas toujours. Ça faisait sept ans et je continuais quand même à penser à sa mort. Geri comprit ce qui se passait et appuya sa tête contre ma jambe pour me réconforter. Je le caressais et lui souris pour le rassurer.

Enfin oublions ces idées macabres. L'homme s'était présenté sous le nom de Reed Richards. Un nom que je connaissais plutôt bien car à mon arrivée à New York j'avais découvert Internet et j'avais commencé à faire des recherches sur les personnes ayant des pouvoirs comme moi et bien sur la plupart des infos que j'avais trouvé concerner les super héros. Le nom de Reed Richards ne m'était donc pas inconnu, surtout que l'homme élastique avait été extrêmement médiatisé à une période.

« Enfin, qu'un super héro comme vous qui n'a jamais caché son identité réelle me disent d'être prudents c'est pas un peu l'hôpital qui se la charité, dis-je en riant, mais bon ne vous inquiétez pas M. Richards, je ne révèle mon secret a quasiment personne seulement les gens en qui je peux avoir confiance. »

J'avais remarqué qu'il était perturbé par le fait de ne pas savoir si j'étais une fille ou un garçon, je décidais donc de lui dire que j'étais un mec de 1 pour voir sa tête et de 2 pour qu'il arrête d'hésiter à chaque fois qu'il devait conjuguer un mot.

« Au fait, je sais que vous n'allez pas oser me poser la question alors je vais le faire pour vous, je suis un garçon. »

Une après-midi plutôt surprenante

Oh, me voici repéré, songea-t-il. Cela ne l'alarmait pas vraiment, comme le lui avait fait remarquer Timothy, il n'avait jamais eu d'identité secrète, aussi être reconnu à la simple évocation de son nom ne le surprenait pas. Il s'autorisa un sourire et répondit:

" Je te l'accorde, je suis quelque peu mal placé pour parler de prudence. Mais dans la mesure où nous étions ensemble très capables de nous protéger, ma famille et moi même n'avons jamais jugé utile d'utiliser des identités secrètes. Toutefois je te remercie de m'accorder ta confiance. "

Bien qu'il jugeait peu prudent de confier son secret à quelqu'un qu'on venait de rencontrer...

La suite de la conversation confirmait ses doutes: Le genre de son interlocuteur était bien ambigu, et, visiblement, son incapacité à le déterminer était facile à remarquer. Ce qui était quelque peu gênant. Il se demandait ce qui l'avait trahit... Est-ce qu'il l'avait regardé avec trop d'insistance? En tout les cas, autant s'en excuser. Il secoua la tête:

" Oui,je te prie de m'excuser. Et de te remercier, pour m'éviter à poser la question. "

Ce petit moment relativement embarrassant passé, il reporta son attention sur le loup. Son identité n'étant désormais plus un secret pour personne, il se permit d'étirer légèrement son cou pour détailler l'animal de plus prés, tout en gardant une distance respectable, au cas où...

" Ce loup... Geri, c'est ça? Tu as l'air de communiquer avec lui plus facilement qu'avec les autres... Est-ce que c'est le cas avec d'autres animaux? Est-ce qu'il y en a qui sont plus faciles à contrôler que d'autres? Est-ce tu arrives à parler avec ceux dont la chimie du cerveau est différente de la notre, comme les insectes? Est-ce que... "

Il s'interrompit un instant, réalisant qu'il venait tout bonnement de le bombarder de questions. Il n'y pouvait rien, dés qu'il se retrouvait face à ce qu'on pouvait appeler une bizarrerie scientifique, Reed ne tenait plus en place.

" Excuse moi. C'est juste... Fascinant. "

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